Article de libé avant le meeting de Vendredi à Vitrolles

Publié le par thierry Vergnaud

L'«irrésistible» ralliement des Bouches-du-Rhône à Royal

 

Libé de moins en moins interessant ..... c'est different dans la fédé du pas de calais?? celle du nord, ....la seine maritime ... La Haute Vienne .l'Herault  ...Je ne le pense pas , j'en suis certain , sans dout qu'Emmanuel dans les Landes à d'autres pratiques politiques on peut rever...On peut se moquer mais au moins on pèse!.

 

Soutenue par la quatrième fédération socialiste du pays, la favorite des sondages peut désormais compter sur la région Paca, excepté le Vaucluse. Par Michel HENRY QUOTIDIEN : Mardi 19 septembre 2006 - 06:00 Marseille de notre correspondant

 

Le 28 septembre, deux jours avant l'ouverture officielle du dépôt des candidatures à la candidature socialiste pour 2007, Ségolène Royal sera à Vitrolles. Manière de remercier les socialistes des Bouches-du-Rhône, qui se sont rangés comme un seul homme derrière elle. Une première. D'habitude, ils se tapent dessus entre eux. Là, tout le monde ou presque semble d'accord. «Un mouvement quasi spontané», jure le premier fédéral, Eugène Caselli. Et en matière de spontanéité, les socialistes du cru savent faire : on se souvient d'une réunion, le 14 septembre 2005, à Allauch, près de Marseille, où la fédération était censée réfléchir à son éventuel ralliement à François Hollande. Résultat : 500 voix pour l'allégeance, à main levée, aucune contre. Ceausescu n'aurait pas fait mieux. Ça, c'est de la démocratie.

 

Ségomaniaques.

 

Mais rien de tel cette fois-ci, nous jure-t-on, pour que la quatrième «fédé» de France passe de François à Ségolène. Juste l'attrait d'un «mouvement irrésistible» que ceux qui la rallient «accompagnent», juge Caselli. «Ils ne le précèdent pas, rappelle-t-il, les militants veulent gagner.» Et Royal, qui permet de «voir la politique autrement, est la mieux placée». Alors, tout le monde se lève pour Ségo. Surtout depuis les «attaques personnelles» entendues à La Rochelle, fin août : «Si le but, c'est de détériorer l'image de quelqu'un qui doit nous faire gagner, nous ne sommes pas d'accord», s'insurge Caselli. A part le Vaucluse, toujours pro-DSK, cinq fédérations PS sur six en Provence-Alpes-Côte d'Azur sont ségomaniaques. Il y a peu, les socialistes locaux avançaient en désordre de bataille : la fédé a milité pour le oui au référendum, puis le non l'a emporté dans le département, avec 61 %. Les deux leaders locaux se divisaient. Jean-Noël Guerini pour Jospin, puis Hollande ; Michel Vauzelle pour Montebourg-Peillon, et pour le non au référendum. Désormais, les deux meilleurs ennemis du PS local se tapent dans le dos. Mitterrandiste, puis fabiusien, Vauzelle explique son ralliement : «Avec l'université d'été de l'UMP, fin août à Marseille, on pouvait laisser croire à la population que toute la droite est réunie derrière Sarkozy, et nous divisés.» Un grand risque, selon le président de la Région: «Ça commençait à devenir trop tard.» Vauzelle fait du «royalisme» par réalisme, car il veut l'union à gauche : «A la fin des fins, il va falloir se battre contre Sarkozy. Ce n'est peut-être pas la peine de se battre entre nous.»

 

Bisbilles.

 

En la matière, il faut écouter les socialistes des Bouches-du-Rhône. Ils ont une sacrée expérience des bisbilles internes. Et de leurs conséquences néfastes. «Le PS est dans une situation compliquée, analyse Guerini. En 2007, nous avons le devoir impérieux de gagner. Avons-nous le droit de continuer à tout mettre en oeuvre pour perdre ? Je ne crois pas que les Français applaudissent des deux mains le mauvais spectacle que nous leur donnons. Les insupportables attaques personnelles. Les propos machistes. Les procès instruits par ses amis personnels.» Alors, pour le président du Conseil général, «il était temps de sortir de cette situation hypocrite». Car Ségolène Royal «est la seule capable de rassembler le PS, la gauche, les Français». Guerini, ex-jospinien, a donc lui aussi tourné casaque : «Jospin reste mon candidat de coeur, mais la raison m'impose de prendre en compte la réalité. On n'a jamais raison seul contre le peuple. 2002 et le référendum européen nous l'ont rappelé. Ayons les yeux ouverts, sans orgueil déplacé.» L'avantage, pour Royal, c'est que le PS des Bouches-du-Rhône pèse quelques milliers de voix : 9 000 militants annoncés. Certes, comme dit Caselli : «Nous ne sommes pas des directeurs de conscience, les militants sont des hommes et des femmes libres.» Mais, ajoute-t-il, «elle devrait faire un score élevé» dans la fédé, lors du choix du candidat. Remember Allauch.

 

 

Publié dans perso

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